Traduction
Charles Mopsik
Chapitre
1
1:1.
le chant des chants qui est de salomon.
Cantiques et
louanges que Salomon le prophète, roi d’Israël, a prononcés par le souffle
prophétique devant Dieu, Souverain du monde entier.
Dix cantiques ont
été chantés dans ce monde, mais ce cantique de tous est le plus prisé.
Le premier
cantique, Adam l’a chanté. Lorsque sa faute lui fut pardonnée et que vint le
jour du Sabbat pour le protéger, il a ouvert la bouche et a dit :
« Chant, cantique pour le jour du Sabbat » (Ps. 92 :1).
Le second cantique,
Moïse l’a psalmodié avec les enfants d’Israël. Lorsque le Maître du monde a
fendu pour eux la Mer des joncs, ils ont tous ouvert la bouche et d’une seule
voix ont entonné le cantique, comme il est écrit : « Alors Moïse a
chanté et les enfants d’Israël » (Ex. 15 :11).
Le troisième
cantique, les enfants d’Israël l’ont chanté lorsqu’un puits d’eau leur a été
donné, ainsi qu’il est écrit : « Alors Israël chanta ce cantique »
(Nom. 21 :17).
Le quatrième
cantique, Moïse le prophète l’a entonné lorsque vint pour lui le moment de se
séparer du monde. <Il l’a prononcé>, tout en blâmant le peuple, la maison
d’Israël, comme il est écrit : « Écoutez, cieux je vais parler »
(Deut. 32:1).
Le cinquième
cantique, Josué fils de Noun l’a chanté lorsque au combat il a provoqué Gabaon.
Pour lui, le soleil et la lune se sont arrêtés pendant trente-six heures. Et
pendant que <les astres> taisaient leur louange, il a ouvert la bouche
et a entonné ce cantique, ainsi qu’il est écrit : « Alors Josué a
chanté devant Dieu » (Jos.10:12).
Le sixième
cantique, Baraq et Débora l’ont récité le jour où Dieu a livré Siscéra et son
armée entre les mains des enfants d’Israël, comme il est écrit : « En
ce jour là Débora chanta ce cantique avec Baraq, fils d’Abinoam » (Jug.
5:11).
Le septième
cantique, Anna l’a proféré lorsque Dieu lui a accordé un fils, ainsi qu’il est
écrit : « Anna pria en prophétisant et dit » (I Sam. 2:1).
Le huitième
cantique, David roi d’Israël l’a entonné pour tous les miracles que Dieu a
accomplis pour lui. Il a ouvert la bouche et a chanté le cantique, ainsi qu’il
est écrit : « David dit au Seigneur les paroles de ce cantique en
prophétisant » (II Sam. 22:1).Le neuvième cantique, Salomon, roi d’Israël
l’a chanté par le Souffle Saint, devant le Souverain du monde entier, Dieu.
Et le dixième cantique, les exilés le chanteront lorsqu’ils sortiront
de leur exil, comme il est écrit et expliqué par Isaïe le prophète :
« Ce chant sera pour vous aussi joyeux que la nuit où l’on célèbre la fête
de Pâques ; et le cœur sera aussi radieux que le peuple qui va se présenter
devant Dieu trois fois par an, avec toutes sortes de mélodies et au son du
tambourin, en s’acheminant vers la Montagne de Dieu pour servir Dieu, Rocher
d’Israël » (Is. 30:29).
1:
2. qu’il me baise des baisers de sa bouche ! car ton amour est meilleur
que le vin.
Salomon le prophète
dit : « Béni soit le Nom de Dieu qui nous a donné la Torah par
l’entremise de Moïse le grand scribe, écrite sur deux tables de pierre, les six
ordres de la Michnah et le Talmud pour l’étude orale. Il nous a parlé face à
face, comme un homme qui embrasserait son prochain, en vertu de l’amour
puissant avec lequel Il nous chérit plus que les soixante-dix nations.
1:
3. oui, tes parfums ont une odeur suave, ton nom est un parfum qui
s’épand ; voila pourquoi les jeunes filles t’aiment.
Au retentissement
des miracles et des exploits que Tu as accomplis pour Ton peuple, la maison
d’Israël, ont tremblé tous les peuples, quand ils entendirent la nouvelle de
Tes exploits et de Tes bons signes. Ton Nom Saint a été entendu du monde
entier car, il est plus précieux que l’huile d’onction que l’on versait sur les
têtes des rois et des prêtres. C’est la
raison pour laquelle, les justes désirent cheminer dans le sillage de Ta
générosité, afin <d’hériter> de ce monde et du monde à venir.
1:
4. entraîne-moi, a ta suite courons ! le roi m’a fait entrer dans ses
appartements, jubilons et réjouissons-nous à cause de toi ; plus que le
vin célébrons ton amour. ils sont dans le droit ceux qui t’aiment.
Lorsque le peuple
de la maison d’Israël sortit d’Égypte, la Chekhinah du Souverain du Monde, les
devança, le jour, par une colonne de nuée et la nuit, par une colonne de feu.
Les justes de cette génération dirent au Maître du monde entier :
« entraîne-nous à ta suite et courons après le sentier de Ta générosité.
Rapproche-nous aux pieds du Mont Sinaï et donne-nous Ta Torah provenant de Ta
chambre à trésors qui est dans le firmament. Et nous nous réjouirons et nous
exulterons avec les vingt-deux lettres par lesquelles elle a été écrite, et
nous les mentionnerons. Nous chérirons Ta Divinité en nous tenant à l’écart des
abominations des peuples. Et, tous les justes qui exerceront la justice devant
Toi, Te craindront et aimeront Ton mandat. »
1:
5. je suis noire, mais charmante, filles de Jérusalem, comme les tentes de
Qedar, comme les toiles de Salomon.
Lorsque les enfants
d’Israël façonnèrent le veau, leurs visages devinrent noirs comme ceux des
éthiopiens qui résident dans les tentes de Qédar. Mais, lorsqu’ils se repentirent
et furent pardonnés, l’éclat glorieux de leurs visages se modifia. Ainsi, ils
fabriquèrent les tentures pour le Tabernacle et la Chekhinah divine s’établit parmi
eux. Et Moïse, leur maître, s’éleva vers le ciel pour établir la paix entre eux
et leur roi.
1:
6. ne prenez pas garde a mon teint noirâtre ; c’est le soleil qui m’a
brûlée, les fils de ma mère se sont enflammes contre moi, ils ont fait de moi
une gardienne de vigne ; ma vigne a moi, je ne l’ai point gradée.
La Communauté
d’Israël s’adressa aux peuples : « Ne me méprisez pas, parce que je
suis plus noire que vous, pour avoir agi conformément à vos actes et adoré le
soleil et la lune ! Des prophètes de mensonges ont suscité contre moi une
farouche colère divine en m’apprenant à servir vos idoles et à suivre vos
normes tandis que le Maître du monde qui est mon Dieu, je ne l’ai pas adoré, je
n’ai pas suivi Ses normes et je n’ai pas gardé Ses commandements et Sa Torah. »
1:
7. indique-moi, o toi que mon coeur aime, ou tu mènes paître <le
troupeau>, ou tu fais gîter a midi,
pour que je ne sois pas comme une errante près des troupeaux de tes
compagnons.
Lorsque vint pour
Moïse, le prophète, le moment de se séparer du monde, il s’entretint avec
Dieu : « Il m’a été révélé que ce peuple serait amené à fauter et à
être exilé. A présent, indique-moi de quelle manière il se maintiendra et
comment il campera au sein des peuples dont les décrets sont aussi oppressants
que les morsures du soleil ardent de midi au solstice de l’été ? Pourquoi
serait-il exilé parmi les troupeaux des enfants d’Esaü et d’Ismaël qui T’ont
associé pour compagnons, leurs idoles ? »
1:
8. si tu ne le sais pas, o la plus belle d’entre les femmes, sors sur les
traces des brebis, et fais paître tes chevrettes près des demeures des bergers.
Le Saint, béni
soit-il, répondit à Moïse le prophète : « Si tel est ton désir, de
faire disparaître l’exil <du sein> de la Communauté d’Israël qui est comparable
à une magnifique jeune fille et que Mon âme chérit, <et bien>, laisse-la
marcher sur les sentiers des justes ! Laisse-la agencer sa prière en
accord avec ses chefs et les gouverneurs de sa génération ! Qu’elle
instruise ses fils, semblables aux petits de la chèvre, afin qu’ils se rendent
à la synagogue et à la maison d’étude ! Alors, grâce à ce mérite
<qu’elle aura acquis>, du sein de l’exil, elle subsistera jusqu’à ce que
J’envoie le Roi Messie qui la conduira placidement vers ses tentes, c’est à
dire, le Temple que construisirent pour eux, David et Salomon, bergers
d’Israël. »
1:
9. a une cavale parmi les chars de pharaon je t’assimile, ma compagne.
Lorsque les enfants
d’Israël sortirent d’Égypte, Pharaon et ses corps d’armées, avec chars et cavaleries,
les poursuivirent. Aux quatre coins, le chemin se refermait sur eux : A
droite et à gauche, il y avait des déserts infestés de serpents vénéneux,
derrière eux, Pharaon, l’impie et ses corps d’armées et devant eux, la Mer des
joncs. Que fit le Saint, béni soit-il ? Par la puissance de Sa vaillance,
Il se révéla sur la mer et l’assécha, mais, la vase, Il ne l’assécha pas. Les
méchants, la tourbe nombreuse et les étrangers qui étaient parmi eux
dirent : « Les eaux de la mer, Il peut les dérober, mais la vase, Il
ne le peut ! » La colère de Dieu s’enflamma sur-le-champ contre eux.
Il voulût les étouffer dans les profondeurs de la mer comme avaient sombré Pharaon,
ses soldats, ses chars et ses cavaliers. Mais Moïse le prophète, étendit les
mains en prière devant Dieu et détourna d’eux Son courroux divin. Lui, et les
justes de la génération ouvrirent la bouche et entonnèrent un cantique. Ils
traversèrent au milieu de la Mer, à pied sec, grâce au mérite d’Abraham,
d’Isaac et de Jacob, les aimés de Dieu.
1:
10. elles sont charmantes, tes joues, parmi les colliers, ton cou, parmi les
rangées de perles !
Lorsqu’ils
sortirent du désert, Dieu dit à Moïse : « Combien est charmant ce
peuple à qui l’on a donné les paroles de la Torah ! Elles seront sur leurs
joues comme des muselières pour qu’ils ne s’écartent pas du bon chemin de même
que ne peut dévier le cheval qui porte un mors sur sa mâchoire. Combien est
belle leur nuque pour porter le joug de Mes commandements ! Il pèsera sur
eux, comme le joug sur le cou du taureau qui laboure le champ et gagne sa
propre subsistance et celle de son maître. »
1:
11. nous te ferons des colliers d’or avec des pointes d’argent.
Ainsi a-t-il été
dit à Moïse : « Élève-toi vers le ciel et Je te donnerai deux tables
de pierre taillées dans le saphir du Trône de Ma gloire, reluisantes comme l’or
pur, agencées en rangées de lignes écrites par Mon doigt et sur lesquelles ont
été gravées les dix paroles plus épurées que l’argent purifié quarante-neuf
fois dont la somme des sujets élucidés a quarante-neuf facettes ! Je les
donnerai au peuple, la maison d’Israël, par ta main. »
1:
12. tandis qu’on faisait cercle autour du roi, mon nard a donne son odeur.
Tandis que Moïse,
leur maître, était au ciel pour recevoir les deux tables de pierre, la Torah et
les commandements, les impies de cette génération et la tourbe nombreuse, parmi
eux, se levèrent, fabriquèrent un veau d’or et gâtèrent leurs oeuvres. Ils se
firent de par le monde, un mauvais renom. Alors que dans le passé, les effluves
de leur parfum embaumaient le monde, voici qu’elles s’abîmèrent comme le nectar
dégradé en un relent pestilentiel. Le fléau de la lèpre s’abattit sur leur
chair.
1:
13. mon bien-aimé, pour moi est un sachet de myrrhe qui repose entre mes seins.
A cet instant, Dieu
avertit Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est perverti.
Laisse-moi, parce que Je vais les anéantir. » Sur ce, Moïse relança Dieu
et implora Sa clémence. Alors Dieu, pour eux, se remémora le sacrifice d’Isaac
qui avait été lié sur l’autel par son père, au Mont Moriah, et Il revint sur Sa
colère et fit résider, comme avant, Sa Chekhinah parmi eux.
1:
14. mon bien-aimé, pour moi est une grappe de henné parmi les vignes d’engaddi.
Et Moïse descendit
avec les deux tables de pierre dans les mains ; mais celles-ci devinrent
lourdes à cause des fautes d’Israël et <les tables> tombèrent et se
brisèrent. Alors Moïse s’en alla pulvériser le veau et disperser sa poussière
dans le fleuve. Il fit boire aux enfants d’Israël <l’eau du fleuve> et
asséna la mort à ceux qui la méritaient. Il monta une seconde fois dans les
cieux, pria devant Dieu et gagna le pardon des enfants d’Israël. Il fut chargé
de construire le Tabernacle et l’Arche. Moïse aussitôt s’affaira et bâtit le
Tabernacle avec tous ses ustensiles et l’Arche dans laquelle il plaça les
secondes tables. Il préposa les descendants d’Aaron à la prêtrise, afin
d’offrir les sacrifices et répandre le vin sur les victimes. Mais, comment
avaient-ils pu se procurer du vin de libation ? N’étaient-ils pas dans le
désert, un lieu hostile à recueillir une semence, et où il ne pouvaient pas
même y avoir de figuiers, de raisins et de grenadiers ? En fait, ils marchèrent vers les vignes
d’Engaddi, y cueillir des grappes de raisins, en présurèrent le vin et le
répandirent sur l’autel pour un quart de hin par agneau.
1:
15. que tu es belle, ma compagne, que tu es belle ! tes yeux sont des
colombes.
Lorsque les enfants
d’Israël accomplissent la volonté de leur Roi, Celui-ci, de Sa Parole, les
exaltent devant la famille des anges saints, en disant : « Combien
sont plaisantes tes oeuvres, Ma fille, Ma préférée, Communauté d’Israël,
lorsque Tu accomplis Ma volonté et t’occupes des paroles de la Torah ! Et
combien parfaits, sont tes actes et tes besognes, semblables aux petits d’une colombe,
dignes d’être immolés sur l’autel ! »
1:
16. que tu es beau, mon bien-aimé, oui, tu es plein d’attraits ! oui,
notre couche est verdoyante ;
La Communauté
d’Israël répondit au Souverain des mondes et dit ceci : « Combien est
belle Ta Sainte Chekhinah, lorsque Tu demeures parmi nous, agrées favorablement
notre prière et que Tu fais résider l’amour sur notre couche et que nos enfants
se multiplient sur la terre et croissent comme un arbre, planté au-dessus d’une
source d’eau, dont le branchage, aux fruits abondants, verdoie. »
1:
17. les poutres de notre maison sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.
Salomon le prophète
dit : « Combien superbe est le Temple de Dieu, que j’ai bâti de mes
mains, avec du bois de cèdre ! Mais dans les temps futurs, combien plus
somptueux sera le Temple, construit aux jours du Roi Messie ! Ses poutres
seront en bois de cèdre provenant du jardin d’Éden et ses lambris, en bois de
cyprès, de teck et de cèdre. »
Chapitre
2
2:
1. JE SUIS LE NARCISSE DU SARON, LE LYS DES VALLEES.
La Communauté
d’Israël dit : « Tant que le Maître du monde fait résider, en mon
sein, Sa Chekhinah, je suis comparable au pulpeux narcisse du jardin d’Éden et
mes actes sont aussi agréables que la rose dans la plaine du jardin d’Éden.
2:
2. comme un lys entre les épines telle est ma compagne entre les filles,
Mais, si je me
détourne du chemin qui est droit devant Lui et qu’Il retire de moi, Sa Sainte
Chekhinah, je deviens semblable à la rose qui éclôt parmi les ronces qui piquent
et écorchent ses feuillages ; ainsi ai-je été brisée et déchirée par de
sombres décrets, en exil, au milieu des provinces des nations.
2:
3. comme un pommier parmi les arbres de la foret, tel est mon bien-aimé entre
les garçons. a son ombre, selon mon désir, je me suis assise et son fruit est
suave a mon palais.
Combien est
majestueux et loué l’étrog parmi les arbres stériles ! Tous de par le
monde le savent ! Tel est le
Souverain du monde, magnifié et louangé entre les anges ! lorsqu’Il se
révéla sur le Mont Sinaï, s’apprêtant à donner la Torah à Son peuple, en cet
instant précis, à l’ombre de Sa Chekhinah, j’ai désiré m’asseoir ; Les
paroles de Sa Torah furent suaves à mon palais et le premier de Ses commandements,
Il me l’a réservé pour le monde à venir. »
2:
4. il m’a fait entrer dans la maison du vin et son étendard au-dessus de moi,
c’est l’amour.
La Communauté
d’Israël parla : « Dieu m’a menée dans la maison de l’étude, au
Sinaï, pour m’enseigner la Torah, de la bouche de Moïse le grand scribe. Les
ordonnances de Ses commandements, avec amour je les ai reçus et j’ai dit :
« Tout ce que Dieu exige, je le ferai et je l’écouterai ! «
2:
5. soutenez-moi avec des gâteau de raisin, ranimez-moi avec des pommes ;
car je suis malade d’amour.
Mais, lorsque j’ai
entendu Sa voix qui parlait à travers une flamme de feu, je me suis mise à
trembler et, d’effroi, je fis un bond en arrière ; c’est alors que je me
suis approchée de Moïse et d’Aaron pour leur dire : « Recevez
vous-même, la voix de la parole du Saint, béni soit-Il, qui jaillit du milieu
du feu ! Et, conduisez-moi à la maison d’étude, soutenez-moi avec des
paroles de Torah sur lesquelles a été fondé le monde. Placez sur mon cou des
chaînes, expliquant les saints mots qui fondent dans ma bouche comme les pommes
du jardin d’Éden, je me consacrerai à elles. Peut-être que par elles, je guérirai,
car je suis malade d’amour. »
2:
6. son <bras> gauche est dessus ma tête et son <bras> droit
m’étreint.
Lorsque les enfants
d’Israël traversèrent le désert, quatre nuées de gloire l’encerclèrent aux
quatre coins du monde, de sorte que le mauvais oeil n’eut pas de prise sur
eux ; l’une fut placée au-dessus d’eux pour que ni la chaleur, ni le
soleil, de même que, ni la pluie, ni la grêle, ne vinrent les accabler ;
une autre fut sous eux, pour les soutenir comme un père nourricier qui
porterait sur sa poitrine un nouveau-né ; une autre les devança sur une
distance de trois jours de marche, aplanissant les montagnes, rehaussant les
vallées, tuant tous les serpents au venin brûlant et les scorpions du désert et
choisissant pour eux un lieu convenable pour y passer la nuit afin qu’ils se
laissent étreindre par l’étude de la Torah qui leur avait été donnée par la
main droite de Dieu.
2:
7. je vous adjure, fille de Jérusalem par les gazelles ou par les biches des
champs : n’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour avant qu’il le
veuille !
Puis, Dieu ordonna
à Moïse, par la prophétie, d’envoyer des émissaires pour espionner la terre de
Canaan. Lorsque ceux-ci revinrent de leur mission, ils diffamèrent la terre
d’Israël et c’est pour cela que <les enfants d’Israël> furent retenus
quarante ans, dans le désert. Moïse, le maître d’Israël, ouvrit la bouche et
parla : « Je t’en conjure, Communauté d’Israël, par le Dieu des Armées
et par les forces de la terre d’Israël, n’ambitionne pas de monter sur la terre
de Canaan, avant que ne se <manifeste> la volonté de Dieu et que ne
finissent par mourir dans le campement, toute la génération des hommes de
guerre ! <N’agis pas> comme tes frères, les fils d’Ephraïm, qui
projetèrent la sortie d’Égypte, trois ans trop tôt. Ils tombèrent entre les
mains des philistins résidant à Guet et furent massacrés. Patiente quarante années !
Ensuite, tes enfants monteront et prendront possession du pays. »
2:
8. j’entends mon bien-aimé ! le voici ! il vient bondissant sur les
montagnes, sautant sur les collines !
Le roi Salomon
dit : « Lorsque les enfants d’Israël furent asservis en Égypte, leur
cri monta dans la hauteur céleste. C’est alors que la Gloire de Dieu se révéla
(à Moïse), sur le Mont Horeb ; Il l’envoya en Égypte pour les délivrer et
les retirer de l’affligeante oppression des égyptiens. Il bondit par-dessus le
temps déterminé grâce au mérite de ses pères, comparés aux montagnes et raccourcit
de cent quatre-vingt dix ans, le temps de servitude, grâce à la droiture de ses
mères, (comparées) aux collines.
2:
9. mon bien-aimé est semblable a une gazelle ou a un jeune faon, le
voici ! il se tient derrière notre mur, regardant par les fenêtres, épiant
par le treillis !
La Communauté
d’Israël dit : « Lorsque la Gloire de Dieu se manifesta, en Égypte,
durant la nuit pascale et qu’Il fit mourir tout premier-né, chevauchant un
léger nuage, Il s’élança tel la gazelle ou le faon des biches pour protéger les
maisons dans lesquelles nous vivions. Il se posta derrière nos murs, regarda à
travers les fenêtres, épia à travers le treillis et vit le sang du sacrifice
pascal et le sang de la circoncision imprégner nos portes. De la hauteur
céleste, Il accourût promptement ; Il vit Son peuple consommer le
sacrifice pascal, rôti sur un feu avec des herbes amères, des endives et du
pain azyme. Il eut pitié de nous et ne permit pas à l’ange exterminateur de
nous détruire. »
2:
10. mon bien-aimé a pris la parole, il m’a dit : debout ! ma
compagne, ma belle et viens,
A l’aube, mon
bien-aimé a pris la parole et m’a dit : « Lève-toi Communauté
d’Israël, mon élue de toujours, belle en besognes, viens t’en quitter
l’asservissement des égyptiens.
2:
11. car voici que l’hivers est passe ; la pluie a cesse, elle s’en est
allée.
Voici que le temps
de servitude, semblable à l’hivers est passé ; Les années dont j’ai parlé
à Abraham, entre les morceaux des <victimes> ont été écourtées. La domination
égyptienne, comme une pluie continue, a cessé et s’en est allée et jamais plus
vous ne la reverrez.
2:
12. les fleurs sont apparues dans le pays, le temps des chansons est venu et la
voix de la tourterelle s’est fait entendre dans notre pays.
Moïse et Aaron,
comparables aux branches de palmier, sont apparus sur la terre d’Égypte ;
le temps de la mort des premiers nés est venu, et de la voix du Souffle Saint
de la délivrance dont j’avais informé Abraham, votre père, vous avez déjà
entendu ce que Je lui ai dit : « Mais la nation qu’ils auront servie,
je la jugerai à son tour : après quoi ils partiront avec de grands
biens » (Gen. 15 :14). Maintenant Je veux accomplir ce que Je lui ai
promis par Ma parole.
2:
13. le figuier a pousse ses fruits verts et les vignes en fleurs ont donne leur
odeur, debout ! ma compagne, ma belle, et viens,
La communauté
d’Israël, semblable aux premiers fruits du figuier, ouvrit la bouche et entonna
un cantique sur la mer de joncs. Les petits enfants et les nourrissons, eux
aussi louèrent le Souverain du monde dans leurs langages. Le Maître de
l’univers s’empressa de leur dire : « Debout Communauté d’Israël, Ma
compagne, Ma belle ! Quitte ce lieu et va vers la terre que J’ai promise à
tes pères. »
2:
14. ma colombe dans les fentes du roc, dans les retraites escarpées, fais-moi
voir ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est onctueuse et
ton visage est ravissant !
Lorsque Pharaon,
l’impie, poursuivit les enfants
d’Israël, la Communauté d’Israël ressemblait à une colombe, confinée dans les
fentes du roc, épiée au-dedans, par le serpent et traquée, au-dehors par
l’épervier. Aussi, des quatre coins du monde, la Communauté d’Israël était
assiégée : Au devant d’elle, s’étendait la mer, derrière elle, la
poursuivait l’ennemi et sur ses deux
flans <se déployaient> des déserts infestés de serpents au venin brûlant,
qui mordaient et tuaient les hommes. Elle ouvrit aussitôt la bouche en prière
devant Dieu ; la Fille de la Voix, des hauteurs célestes, descendit et dit
ceci : « Communauté d’Israël, toi qui es comparable à une colombe
pure, dissimulée dans les fentes profondes du roc et dans les retraites
escarpées, fais-moi voir ton visage et la droiture de tes actes et fais-moi
entendre ta voix, car elle est onctueuse dans la prière qu’elle répand dans la
petite maison du sanctuaire et ton visage est ravissant par tes bonnes
actions ! «
2:
15. attrapez-nous des renards, des petits renards qui ravagent les vignes, et
nos vignes sont en fleurs !
Après avoir
traverser la mer,<les enfants d’Israël> murmurèrent sur les eaux, c’est
la raison pour laquelle, fondit sur eux Amalek, l’impie qui nourrissait à leur
égard une haine, à propos du <droit> d’aînesse et de la bénédiction que
Jacob, notre père avait retiré à Esaü. Il vint provoquer au combat Israël,
parce qu’ils avaient négligé les paroles de la Torah. Amalek l’impie, sous les
ailes des nuées de la Gloire, s’empara des âmes de la tribu de Dan. Il les tua,
car l’idole de Michée était entre leurs mains. Sans les justes de cette
génération, comparés à un parfum exquis, le peuple, la maison d’Israël, semblable
à la vigne, aurait été, à ce moment là, exterminé.
2:
16. mon bien-aimé est a moi, et moi je suis a lui, lui qui fait paître son
troupeau parmi les lis,
Ils se repentirent
sur-le-champ et c’est alors que Moïse le prophète, se tint debout en prière
devant Dieu. Josué, son ministre, s’empressa de sortir de dessous les ailes des
nuées de la Gloire de Dieu. Escorté d’hommes justes, comparables par leurs
oeuvres à une rose, ils provoquèrent au combat Amalek ; ils le
fracassèrent, lui et son peuple, selon l’excommunication de Dieu de tuer et de
faire passer au fil de l’épée <Amalek et son peuple>.
2:
17. avant que souffle le jour et que s’enfuient les ombres, reviens ! sois
semblable, mon bien-aimé, a une gazelle, ou a un jeune faon sur les montagnes
de beter.
Peu de temps parés,
la maison d’Israël fit le veau d’or et les nuées de la Gloire qui les
enveloppaient, s’éloignèrent. Ils se retrouvèrent démunis et privés de la
parure de leurs armes sur lesquelles étaient gravées le Grand Nom, explicité en
soixante dix noms. Dieu les aurait effacer de <la surface> du monde, s’Il
ne s’était souvenu du serment qu’Il avait prêté par Sa parole, à Abraham, à
Isaac et à Jacob qui étaient prompts dans leurs services, comme la gazelle ou
comme le faon de la biche. <Il se souvint> de l’offrande d’Abraham, du
sacrifice de son fils Isaac, sur le Mont Moriah et des sacrifices qu’il avait
immolés auparavant, en ces lieux et qu’il avait découpé en partie égale.
Chapitre
3
3:
1. sur ma couche, la nuit, j’ai cherche celui que mon coeur aime ; je l’ai
cherche et ne l’ai point trouve !
Lorsque le peuple,
la maison d’Israël, vit que les nuées de la Gloire s’étaient éloignées d’eux et
que la sainte couronne qui leur avait été décernée au Sinaï, leur fut ôtée, ils
devinrent sombres comme la nuit. Ils cherchèrent la sainte couronne dont ils
avaient été dépossédés, mais ne la trouvèrent pas.
3:
2. je me lèverai donc et je circulerai dans la ville, dans les rues et sur les
places, je chercherai celui que mon coeur aime ; je l’ai cherche et ne
l’ai point trouve !
Les enfants
d’Israël se dirent les uns aux autres : « Allons, debout !
Contournons la Tente de Rencontre que Moïse a dressé hors du camps, recherchons
l’enseignement de Dieu et de Sa Sainte Chekhinah qui s’est écartée de
nous ! »
Ils circulèrent
dans les villes, dans les rues et sur les places, mais ne la trouvèrent pas.
3:
3. les gardes m’ont rencontrée, ceux qui circulent dans la ville :
« l’avez-vous vu, celui que mon coeur aime ? »
La Communauté
d’Israël dit : « Moïse, Aaron et les lévites, gardiens de la parole
de la Tente de Rencontre et qui font la ronde autour d’elle, sont venus me
trouver. Je les ai questionnés au sujet de la Sainte Chekhinah de la Gloire de
Dieu qui s’est retranchée de moi. Moïse, le grand scribe d’Israël, a répondu et
voici ce qu’il a dit : « Je monterai dans les hauteurs célestes et je
prierai devant Dieu ; qui sait, peut être effacera t-Il vos fautes et fera
résider Sa Chekhinah parmi vous, comme autrefois ! »
3:
4. a peine les avais-je dépassés que j’ai trouve celui que mon coeur
aime ; je l’ai saisi et ne le lâcherai pas jusqu’à ce que je l’ai fait
entrer dans la maison de ma mère et dans la chambre de celle qui m’a conçue.
Il en fallut peu,
pour que Dieu ne revienne de Sa colère. Il ordonna à Moïse le prophète, de
construire la Tente de Rencontre et l’Arche. Il y plaça Sa Chekhinah à
l’intérieur. Le peuple, la maison d’Israël fit l’offrande de ses sacrifices et
s’occupa des paroles de Torah dans la salle de la maison d’étude de Moïse, leur
maître et dans la chambre de Josué, fils de Noun, son ministre.
3:
5. je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des
champs : n’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour avant qu’il le
veuille !
Lorsque les sept
peuples eurent vent de ce que les enfants d’Israël les déposséderaient de leur
terre, à l’avenir, ils se levèrent comme un seul peuple, abattirent les arbres,
obturèrent les sources d’eau, dévastèrent leurs villes et s’enfuirent. Le
Saint, béni soit-Il, dit à Moïse le prophète : « Moi, qui ai promis
à leurs pères de conduire leurs enfants afin qu’ils s’emparent de la terre
donnant le lait et le miel, comment <pourrai-Je> à présent, les mener sur
une terre désolée et vide ? Je Me dois de les retenir désormais, quarante
ans dans le désert. Ma Torah s’immiscera dans leur corps. Et, pendant ce temps,
ces peuples impies reconstruiront ce qu’ils ont détruit. » Moïse parla
alors aux enfants d’Israël : « Je vous en conjure, Communauté
d’Israël, par le Dieu des Armées et par la force de la terre d’Israël,
n’ambitionnez pas de monter vers la terre de Canaan, avant que ne s’écoulent
quarante années et que se manifeste la volonté de Dieu de livrer entre vos
mains, ses habitants. Vous traverserez le Jourdain et conquerrez la terre
devant vous. »
3:
6. qui est celle qui monte du désert comme des colonnes de fumée, odorante de
myrrhe et d’encens, de toutes les poudres exotiques ?
Lorsqu’Israël,
montant du désert, traversa le Jourdain sous la conduite de Josué, fils de
Noun, les peuples de la terre s’exclamèrent : « Quelle est cette
nation choisie <entre toutes> qui monte du désert, exhalant des effluves
d’encens et soutenue par le mérite d’Abraham qui honora et pria devant Dieu et
sur le Mont Moriah ? <Quelle est cette nation> ointe d’une huile
d’onction, par la justice d’Isaac qui fut lié à l’emplacement du Temple appelé
Mont de l’Encens ? <Quelle est encore cette nation> pour qui des
miracles ont été réalisés, par la générosité de Jacob avec lequel lutta < l’ange
> jusqu’à l’aurore ? < Jacob
> en sortant vainqueur < du combat >, gagna sa liberté et celle de ses
douze tribus. »
3:
7. voici la litière de salomon, soixante braves l’entourent d’entre les braves
d’Israël,
Lorsque Salomon,
roi d’Israël, construisit le Temple de Dieu à Jérusalem, Dieu dit par Sa
parole : « Combien est magnifique le
Temple qu’a façonné pour moi, de ses mains, le roi Salomon, fils de
David ! Combien sublimes sont les prêtres, haussés sur une estrade, qui
étendent leurs mains et bénissent le peuple, la maison d’Israël, avec les
soixante lettres qui ont été transmises à Moïse leur maître ! Comme une
haute et robuste muraille, cette bénédiction les encercle et par elle, tous les
puissants d’Israël se renforcent et prospèrent. »
3:
8. tous munis d’un glaive, exerces au combat, chacun son glaive sur sa hanche a
cause des frayeurs nocturnes,
Les prêtres, les
lévites et toutes les tribus d’Israël, s’attachèrent aux paroles de la Torah
qui sont comparées à un glaive. Ils en discutèrent, [les pesèrent et les anticipèrent],
comme des hommes braves, exercés au combat. Chacun d’eux, dans sa chaire, fut
marqué par le sceau de la circoncision, comme le fut, dans sa chaire Abraham.
Par < ce sceau de la circoncision >, ils s’enhardirent, semblable à
l’homme dont le glaive enceint la cuisse. Et c’est pour cela qu’ils ne
redoutèrent ni les esprits malfaisants, ni les démons qui se déplacent la nuit.
3:
9. le roi salomon s’est fait un pavillon avec des bois du liban ;
Le roi Salomon se
fit faire un Temple saint, avec des arbres de gingembre, de teck et de cèdre
provenant du Liban ; puis il le recouvrit d’or pur.
3:
10. ses colonnes, il les a faites d’argent, son plafond, d’or, son siège, de
pourpre, l’intérieur est marqueté d’ébène, fille de Jérusalem,
Après l’avoir
achevé, il plaça au centre l’Arche du témoignage qui est le pilier du monde et
il y déposa à l’intérieur les deux tables de pierre qu’avait caché Moïse,
là-bas, sur le Mont Horeb, plus précieuses que l’argent épuré et plus
merveilleuses que l’or fin. Il tendit un voile bleu azur et pourpre et en
recouvrit <l’Arche>. Entre les chérubins qui siégeaient sur le
propitiatoire, résidait la Chekhinah de Dieu, qui avait choisit pour demeure à
Son Nom, Jérusalem, parmi toutes les villes de la terre d’Israël.
3
: 11. sortez et voyez le roi salomon, avec la couronne dont l’a couronne sa
mère au jour de ses épousailles, au jour de la joie de son coeur,
Quand le roi
Salomon vint inaugurer le Temple, un héraut d’une voix claironnante, clama et
voici ce qu’il dit : « Sortez et voyez habitants de la terre d’Israël
et vous peuple de Sion, la couronne et le diadème avec lesquels le peuple, la
maison d’Israël, couronna le roi Salomon, le jour de l’inauguration du
Temple ! Jubilez dans la joie de la fête de soucoth que célébra le roi
Salomon, en son temps, la fête de soucoth, quatorze jours durant ! »
Chapitre
4
4
: 1. que tu es belle, ma compagne, que tu es belle ! tes yeux sont des
colombes derrière ton voile, tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres qui
dévalent de la montagne de galaad,
En l’honneur de ce
jour, le roi Salomon offrit mille holocaustes sur l’autel et son sacrifice
trouva grâce auprès de Dieu. La Fille de la Voix surgit du sein des cieux et
voici ce qu’elle dit : « Que tu es belle, Communauté d’Israël !
Et que sont superbes les chefs de la Communauté et les sages siégeant dans le
Sanhédrin, qui toujours éclairent le peuple, la maison d’Israël ! Ils sont
comparables aux petits de la colombe. <Et quant> aux autres enfants de ta
communauté, et le peuple de la terre, eux aussi sont justes, comme les fils de
Jacob qui ramassèrent des pierres pour en faire un monceau sur la montagne de
Galaad.
4
: 2. tes dents sont comme un troupeau de <brebis> tondues qui remontent
de la baignade ; toutes ont des jumeaux et il n’en est point de stérile,
Que sont admirables
les prêtres et les lévites, faisant offrande de leurs sacrifices et mangeant la
viande sacrée, la dîme et les prémices ! <Leurs offrandes> sont
pures de toute contrainte et de tout vol, comme le furent les troupeaux de
brebis de Jacob, à l’époque où elles étaient tondues et remontaient du ruisseau
de Yaboq. Aucune parmi elles ne fut forcée ou pillée. Chacune d’entre elles,
ressemblait à l’autre et engendrait, à tout moment, des jumeaux. La stérilité
et l’avortement ne les affectaient pas.
4
: 3. comme un fil d’écarlate sont tes lèvres et ta bouche est charmante, comme
une tranche de grenade est ta joue derrière ton voile.
Le jour de Kippour,
les lèvres du grand prêtre imploraient Dieu dans la prière. Ses mots
<avaient le pouvoir> de transformer les fautes d’Israël, semblables à un
fil d’écarlate et de les blanchir comme la laine pure. Leur roi, à leur tête,
était aussi chargé de commandements qu’une grenade <de grains>. En outre,
les officiers et les princes proches du roi, étaient des homes justes, <qui
ne proféraient pas> la mauvaise parole.
4
: 4. comme la tour de david est ton cou, bâtie qu’elle est pour des
trophées ; mille boucliers y sont suspendus, tous les écus des braves.
Le chef de l’école
qui est ton maître, est fort en mérite et grandi par les actes généreux, comme
le fut David, le roi d’Israël. Le monde a été édifié par les paroles de sa
bouche ; il s’est consacré à l’étude de la Torah et le peuple, la maison
d’Israël s’en est trouvé fortifié et a gagné la bataille, comme s’il avait
manié toutes sortes d’armes des puissants.
4
: 5. tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d’une gazelle, qui paissent
parmi les lis.
Les deux
libérateurs qui viendront t’affranchir, seront le Messie fils de David et le
Messie fils d’Ephraïm, semblables à Moïse et Aaron, les fils de Yokhebed et que
l’on a comparé aux deux faons jumeaux d’une gazelle. Grâce à leurs mérites, ils
ont nourri le peuple, la maison d’Israël, pendant quarante ans, dans le désert,
de manne et d’oiseaux gras et <l’ont abreuvé> avec l’eau du puits de
Myriam.
4
: 6. avant que souffle le jour et que s’enfuient les ombres, j’irai a la
montagne de la myrrhe et a la colline de l’encens.
Tant que le peuple,
la maison d’Israël, se cramponna aux croyances de ses pères, hommes de justice
et que la Chekhinah de la Gloire de Dieu résida dans le Temple édifié sur le
Mont Moriah, les esprits malfaisants, les démons nocturnes, les démons diurnes
et les démons de midi fuyaient du milieu d’eux. A l’odeur parfumée de l’encens,
tous les démons et tous les esprit malfaisants se défilaient.
4
: 7. tu es belle, ma compagne et de défaut, il n’en est pas en toi.
Lorsque ton peuple,
la maison d’Israël, accomplit la volonté du Souverain du monde, Celui-ci les
couvre de louanges dans la hauteur des cieux et dit ceci : « Tout en
toi est magnifique, Communauté d’Israël ! De défaut, tu n’en as
point ! »
4
: 8. avec moi, du liban, <mon> épouse, avec moi, du liban tu viendras. tu
quitteras le sommet de l’amana, le sommet du senir et de l’hermon, les repaires
de lions, les montagnes de léopards.
Dieu dit par Sa
parole : Auprès de Moi, tu demeureras, Communauté d’Israël, comparable à
une jeune et loyale épouse et avec Moi, tu entreras dans le Temple ! Les
chefs des peuples qui séjournent au-delà du fleuve Amana, les habitants qui
vivent au sommet du Mont enneigé, les nations qui résident sur le Mont Hermon,
t’offriront des présents ; ceux qui demeurent dans les villes fortifiées
et qui sont puissants comme les lions, te payeront un tribut ; <tu
recevras> des présents provenant des agglomérations des montagnes qui sont
aussi fortes que des léopards.
4
: 9. tu as pris mon coeur, ma soeur épouse, tu as pris mon coeur par un seul de
tes regards, par un seul anneau de tes colliers,
Sur la table de Mon
cœur, ton amour est gravé, ma sœur, Communauté d’Israël, <toi> qui est
comparable à une jeune et loyale épouse ! Sur la table de Mon cœur, s’est
creusé l’amour du plus petit d’entre vous qui est juste comme le président du
Sanhédrin et comme le premier des rois de la maison de Juda dont on a paré le
cou d’une couronne royale !
4
: 10. qu’il est beau, ton amour, ma soeur épouse ! qu’il est bon ton
amour, meilleur que le vin, et l’odeur de tes parfums vaut mieux que tous les
baumes !
Quel délice
enchanteur a sur moi ton amour, ma sœur, Communauté d’Israël, comparable à une
jeune et loyale épouse ! Quel <pouvoir> bienfaisant a sur moi ton
amour, meilleur que <celui> des soixante-dix nations ! L’odeur qui
s’exhale de la bonne renommée de tes justes vaut mieux que tous les
parfums !
4
: 11. c’est du miel vierge que distillent tes lèvres, mon épouse, le miel et le
lait sont sous ta langue et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du
liban.
Les lèvres des
prêtres qui prient dans le parvis saint, distillent des rayons de miel ;
ta langue, ô jeune et loyale épouse, lorsque tu prononces des chants et des
louanges, est fondante comme le lait et le miel ! Et, l’odeur <qui
imprègne> les vêtements des prêtres est semblable au parfum de l’encens.
4
: 12 ; tu es un jardin bien clos, ma soeur épouse, un jardin bien clos,
une fontaine scellée.
Tes femmes mariées
(à des hommes forts), sont loyales comme la jeune et fidèle épouse et
comparables au jardin d’Éden dans lequel aucun homme n’a le pouvoir d’entrer,
hormis les justes dont les âmes sont amenées par la main des anges. Tes vierges
sont dissimulées et cachées dans des chambres intérieures et sont scellées
comme la source d’eau vive qui coule sous l’arbre et se divise en quatre fleuves
originels. Si le Grand et Saint Nom n’avait pas scellé <la source d’eau
vive>, celle-ci serait sortie et aurait jailli et submergée l’univers
entier.
4
: 13. tes jets sont un parc de grenadiers avec des fruits exquis, les hennés
avec les nards,
Vos jeunes hommes
regorgent de préceptes comme les grenades <de grains> ; ils aiment
leurs femmes et pour cela, engendrent des enfants justes qui leurs sont
comparables. Leur odeur a le délicieux parfum du jardin d’Éden, celui des
hennés avec les nards,
4
: 14. le nard et le safran, la cannelle et le cinnamome, avec tous les arbres a
encens, la myrrhe et l’aloès, avec tous les meilleurs baumes.
le nard, le safran,
la suave cannelle, le cinnamome avec tous les arbres à encens, la myrrhe pure
et l’aloès avec toutes les espèces d’aromates.
4
: 15. fontaine de jardins, puits d’eau vive et qui ruisselle du liban !
Les eaux de Siloé
se mêlent, avec lenteur, aux eaux ruisselantes du Liban pour arroser la terre
d’Israël et cela, parce qu’ils s’occupent de paroles de Torah, semblables à un
puits d’eau vive et grâce au mérite provenant des eaux de libation versées sur
l’autel du Temple qui fut érigé à Jérusalem et que l’on appelle Liban.
4
: 16. lève-toi, aquilon, et viens autan, souffle sur mon jardin ; que
ruissellent ses baumes ! que mon bien-aimé entre dans son jardin et qu’il
en mange les fruits exquis !
Au nord, on avait
placé la table garnie de douze pains de propositions, au sud, trônait le
chandelier qui répandait sa lumière et sur l’autel, les prêtres faisaient
l’offrande de sacrifices et monter l’encens des aromates. La Communauté
d’Israël dit < alors > : « Que Dieu, mon bien-aimé, entre dans
Son Temple et qu’Il reçoive avec clémence, le sacrifice de Son
peuple ! »
Chapitre
5
5
: 1. je suis entre dans mon jardin, ma soeur épouse, j’ai cueilli ma myrrhe
avec mon baume, j’ai mange mon rayon avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon
lait. - mangez, compagnon, buvez et enivrez-vous d’amour.
Le Saint, béni
soit-Il, parla à Son peuple, la maison d’Israël : « Je suis entré
dans Mon Temple, celui que tu m’as bâti, ma soeur, Communauté d’Israël,
semblable à la jeune et loyale épouse. J’ai établi Ma Chekhinah en ton sein.
J’ai reçu avec bienveillance, l’encens des aromates que tu as préparées en Mon
Nom. J’ai envoyé un feu du ciel qui a dévoré les holocaustes. La sainte
libation, libation de vin rouge et de vin blanc qu’ont versés sur l’autel, les
prêtres, Je l’ai agréé avec faveur. A présent, approchez, ô prêtres qui
aimaient mes statuts ! Venez manger le restant des sacrifices et
délectez-vous des biens qui vous ont été consacrés ! »
5
: 2. je dors, mais mon coeur veille. j’entends mon bien-aimé ! il
frappe ! ouvre-moi, ma soeur, ma compagne, ma colombe, ma parfaite ;
car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. »
Puis, le peuple, la
maison d’Israël, pêcha et fut livré entre les mains de Nabuchodonosor, roi de
Babylone. Celui-ci les mena en exil où ils furent semblable à un homme endormi
qu’on ne peut arracher à son sommeil. La voix du Souffle Saint, les éclaira,
par l’entremise des prophètes et les tira du sommeil de leurs cœurs. Le
Souverain de tous les mondes parla et voici ce qu’Il dit :
« Tourne-toi vers le repentir ! Ouvre la bouche et implore-Moi,
glorifie-Moi, Ma soeur, Mon amie, Communauté d’Israël, comparable par la
perfection de tes oeuvres, à la colombe ! Car les cheveux de Ma tête, de
tes larmes, sont inondés, tel l’homme dans la chevelure duquel perle la rosée
du ciel. Mes boucles sont lourdes des gouttes de tes yeux, de même pour l’homme
dont les boucles, durant la nuit, se sont imprégnées de gouttes de
pluie. »
5
: 3. « j’ai ôte ma tunique : comment la remettrais-je ? j’ai
lave mes pieds : comment les salirais-je ?
La Communauté
d’Israël, se tournant vers les prophètes, répondit : « Voyez, j’ai
déjà rejeté loin de moi, le joug de Ses préceptes et j’ai adoré les
abominations des peuples ! Comment aurai-je le front de revenir vers
lui ? » Le Souverain du monde, par l’entremise des prophètes, leur
répondit : « J’ai, Moi aussi, retiré du milieu de toi, Ma
Chekhinah : Comment la ramènerai-Je, alors que tu t’es adonné à des
oeuvres scélérates ? J’ai purifié Mes pieds de tes impuretés :
Comment les souillerai-Je, par tes oeuvres malfaisantes ? »
5
: 4. mon bien-aimé a avance la main par l’ouverture et mes entrailles ont frémi
a cause de lui.
Lorsqu’au devant de
Dieu, il fut révélé que le peuple, la maison d’Israël, refusait de se repentir
et de revenir à Lui, Il étendit le fléau de Sa puissance, sur la tribu de
Ruben, sur celle de Gad et sur la moitié de la tribu de Manassé, située sur la
rive opposée du Jourdain. Il les livra entre les mains de Sennacherib, roi
d’Assyrie, qui les exila à Lakhlakh, à Khabor et au-delà des fleuves de Gozan
dans les citées de la Mède. Il leur prit des mains le veau de métal que l’impie
Jéroboam avait érigé à Lessem-Dan qui est appelé Pameyas, aux jours de Pequah,
fils de Remalyah. Lorsque j’eus vent de ce qui s’était passé, mes entrailles
ont frémi, à cause d’eux.
5
: 5. je me suis levée, moi pour ouvrir a mon bien-aimé et de mes mains a
dégoutté la myrrhe et de mes doigts la myrrhe liquide sur les poignées du
verrou.
Lorsque contre moi
s’accrût le fléau de la puissance de Dieu, j’ai médité sur mes actes ; Les
prêtres ont offert un sacrifice et ont brûlé l’encens des aromates. Mais, le sacrifice
ne fut pas agréé car le Maître du monde avait fermé, sous mon nez, les portes
du repentir.
5
: 6. j’ai ouvert, moi, a mon bien-aimé, mais mon bien-aimé se dérobant avait
disparu ! mon âme s’exhalait quand il parlait - je l’ai cherche et ne l’ai
point trouve, je l’ai appelé et il ne m’a pas répondu !
La Communauté
d’Israël dit : « J’ai désiré m’enquérir de la Torah de Dieu, mais il
avait retiré sa Chekhinah de moi ! Mon âme désirait ardemment entendre la
voix de Ses paroles - J’ai cherché la Chekhinah de Sa Gloire et ne l’ai point
trouvé, j’ai prié devant Lui, mais Il a couvert les cieux de nuages et n’a
point reçu ma prière !
5
: 7. les gardes m’ont rencontres, ceux qui circulent dans la ville ; ils
m’ont frappée, ils m’ont blesses, ils m’ont arrache mon manteau, les gardes des
remparts.
Les chaldéens qui
gardaient le chemin, m’ont rattrapée et ils ont assiégé la ville de Jérusalem.
Ils ont passé au fil de l’épée, une partie de moi-même, et ont conduit l’autre
en captivité. Ils ont retiré la couronne royale du cou de Sedéchias, le roi de
Juda et l’ont emmené à Ribla. Le peuple de Babylone qui opprima la ville et
garda les murs, lui a crevé les yeux. »
5
: 8. je vous adjure, filles de Jérusalem : si vous trouvez mon bien-aimé,
que lui déclarerez-vous ? que je suis malade d’amour.
La Communauté
d’Israël dit : « Je vous adjure, ô prophètes, par le décret de la
parole de Dieu, si votre bien-aimé se révèle à vous, dites-Lui que je suis
malade de l’amour de Son amour. »
5
: 9. qu’a-t-il ton bien-aimé, de plus qu’un autre, o la plus belle d’entre les
femmes ? qu’a-t-il, ton bien-aimé de plus qu’un autre, qu’ainsi tu nous
adjures ?
Les prophètes
répondirent et dirent à la maison d’Israël : « Quel Dieu veux-tu
servir, Communauté d’Israël, ô la plus belle d’entre les peuples ? Quel
est Celui que tu veux craindre, pour qu’ainsi tu nous adjures ?
5
: 10. mon bien-aimé est rayonnant et vermeil, il se distingue entre dix mille.
Et la Communauté
d’Israël se mit à chanter des louanges au Souverain du monde et voici ce
qu’elle dit : « C’est ce Dieu que je veux servir, Celui-là même, qui
pendant le jour se drape d’une étoffe blanche comme la neige, (s’adonne aux
vingt-quatre rouleaux de la Loi, aux paroles des prophètes et à leurs écrits et
qui pendant la nuit, s’affaire sur les six ordres de la Michna) ; Celui
dont la gloire rayonnante de Son visage, resplendit comme un feu grâce au
foisonnement de sagesse et d’intelligence ; Celui qui attise chaque jour
d’un <souffle> neuf, les nouvelles qu’Il publiera au grand jour, dans un
temps futur, à Son peuple. Son étendard se déploie au-dessus des dix mille
myriades d’anges qui sont à Son service.
5
: 11. sa tête est d’or fin, pur, ses boucles sont des palmes noire comme le
corbeau.
Sa tête est Sa Torah
qui est plus avenante que l’or fin. Et l’interprétation des mots qu’elle
renferme, forme un amoncellement de significations. Les commandements, pour
ceux qui les gardent, sont blancs comme la neige, mais pour ceux qui les
délaissent, ils sont noirs comme les ailes du corbeau.
5
: 12. ses yeux sont comme des colombes sur le bord d’eaux courantes, se
baignant dans le lait, demeurant sur la berge.
Ses yeux, toujours
contempleront Jérusalem pour lui faire du bien et la louer, du début de l’année
jusqu’à la fin ; <Ses yeux>, semblables aux colombes immobiles,
fascinées par les fontaines. <Et ceci>, grâce aux mérites de ceux qui
siègent dans le Sanhédrin. Ils s’occupent de Torah et éclaire le jugement pour
que celui-ci devienne lisse comme le lait ; <mais aussi, grâce aux
mérites> de ceux qui séjournent dans la maison d’étude et qui sont lents
dans le jugement jusqu’à le clore, en acquittant ou en condamnant. »
5
: 13. ses joues sont comme des parterres de baumiers, des massifs odorants, ses
lèvres sont des lis, elles distillent de la myrrhe liquide.
Les deux tables de
pierre qu’Il a donné à Son peuple, comportaient dix lignes semblables aux
allées d’un verger aromates. Les subtilités et les significations abondaient
telles un jardin qui exhale des senteurs. Les lèvres des sages, occupés de
Torah, distillaient des significations de toute part et les paroles de leurs
bouches étaient comparables à de la myrrhe rare.
5
: 14. ses bras sont des cylindres d’or sertis de chrysolites, son ventre est un
bloc d’ivoire couvert de saphir.
Les douze tribus de
Jacob, Son serviteurs furent serties sur le diadème de la sainte couronne d’or
et taillées dans douze perles avec les trois pères du monde : Abraham,
Isaac et Jacob. Ruben fut gravé sur le sarduis, Siméon sur le topaze, Lévi sur
l’escarboucle, Juda sur l’émeraude, Issachar sur le saphir, Zabulon sur le diamant,
Dan sur la jacinthe, Naphtali sur l’agate, Gad sur l’améthyste, Asher sur le
béryl, Joseph sur l’onyx, Benjamin sur le jaspe. Comparables aux douze
constellations, ils éclairèrent comme un flambeau, resplendissent comme
l’ivoire et par leurs oeuvres, flamboient comme le saphir.
5
: 15. ses jambes sont des colonnes d’albâtre poses sur des socles d’or pur, son
visage est comme le liban, distingue comme des cèdres,
Quant aux justes,
ce sont les piliers de l’univers. Ils reposent sur des socles d’or : les
paroles de la Torah, qui les occupent et avec lesquelles, ils réprimandent le
peuple, la maison d’Israël, pour accomplir Sa volonté. Et Lui déverse Sa bonté
sur eux, tel un vieil homme et blanchit comme de la neige, les fautes de la
maison d’Israël. Semblable au jeune héros, robuste comme le cèdre, Il se
distinguera pour remporter la victoire dans un combat contre les peuples qui
transgressent Sa parole.
5
: 16. son palais n’est que douceur, et tout en lui est délices ! tel est
mon bien-aimé et tel est mon compagnon, filles de Jérusalem.
Les paroles de Son
palais ne sont que douceur de miel et tous Ses commandements sont pour Ses
sages, plus précieux que l’or et l’argent. C’est la louange de Dieu, mon
bien-aimé et c’est la ferme puissance de mon maître, mon ami, ô prophètes, qui
prophétiseront dans Jérusalem ! »
Chapitre
6
6
: 1. ou est allé ton bien-aimé, o la plus belle d’entre les femmes ? ou
s’est dirige ton bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ?
En entendant de la
bouche de la Communauté d’Israël, les louanges qu’ils adressèrent au Saint,
béni soit-Il, les prophètes répondirent et voici ce qu’ils dirent :
« Quelle faute as-tu commise pour que la Chekhinah de Dieu s’écarte de
toi, ô toi qui est par tes oeuvres plus désirable que toutes les nations ?
Ou s’en est allé ton bien-aimé en s’éloignant de ton sanctuaire ? »
La Communauté d’Israël répliqua : « Ce sont les fautes, les rebellions
et les soulèvement que l’on trouve en moi qui sont cause de tout ! »
Les prophètes dirent : « A présent, repens-toi ! Et allons
ensemble, montons et prions devant Lui, implorons la miséricorde en ta
faveur ! »
6
: 2. MON BIEN-AIME EST DESCENDU A SON JARDIN, AUX PARTERRES DE BAUMIERS, POUR
PAITRE DANS LES JARDINS ET POUR CUEILLIR DES LIS.
Et le Maître du
monde reçut avec bienveillance leur prière. Il descendit à Babylone dans le
Sanhédrin <où siégeaient> les sages et Il apporta l’apaisement à Son
peuple. Il les retira de leur exil par l’entremise de Cyrus, d’Esdras, de
Néhémie et de Zorobabel, fils de Sealtiel et des anciens de Juda. Ils
construisirent le Temple ; ils attribuèrent aux prêtres, l’office des
sacrifices et chargèrent les lévites du service des choses saintes. Il envoya
un feu du ciel et reçut favorablement les sacrifices et l’encens des aromates.
Il les choya comme un homme qui comble son fils bien-aimé, de largesses. Il les
rassembla de Babylone comme un homme qui cueille des roses de la vallée.
6
: 3. JE SUIS A MON BIEN-AIME ET MON BIEN-AIME EST A MOI,
LUI QUI PAIT PARMI LES LIS.
En ce jour, j’ai
servi le Maître du monde, mon bien-aimé et mon bien-aimé a fait résider la
Sainte Chekhinah en mon sein et m’a nourri de délices.
6
: 4. TU ES BELLE, MA COMPAGNE, COMME TIRCA, CHARMANTE COMME
JERUSALEM, REDOUTABLE COMME DES BATAILLONS.
Dieu dit en Sa
parole : « Combien es-tu désirable, mon aimée, lorsque ta volonté est
de satisfaire la mienne ! Combien est agréable le Temple que tu as érigé
pour Moi ! Il est comparable au premier Temple que Me bâtit Salomon, roi
de Jérusalem. Le jour où tes quatre étendards s’acheminèrent dans le désert, tu
propageas la terreur, sur toutes les nations.
6
: 5. DETOURNE TES YEUX DE DEVANT MOI, CAR ILS ME
TROUBLENT ! TES CHEVEUX SONT COMME UN TROUPEAU DE CHEVRES QUI DEVALENT DU
GALAAD.
Tout autour de Moi,
rassemble tes maîtres, les sages de la grande synagogue, ceux qui me
consultèrent en exil et fondèrent une école pour étudier Ma Torah ! <Rassemble>
le restant de tes jeunes hommes et le peuple de la terre <qui>
m’approuvèrent par la parole que proféra leur bouche. <Rassemble-les>,
comme les fils de Jacob qui rassemblèrent les pierres qu’ils amoncelèrent en un
tas sur le Mont de Galaad ! »
6
: 6. TES DENTS SONT COMME UN TROUPEAU DE BREBIS QUI
REMONTENT DE LA BAIGNADE ; TOUTES ONT DES JUMEAUX ET IL N’EN EST POINT DE
STERILES.
Les prêtres et les
lévites qui mangèrent Tes sacrifices, la sainte dîme et des présents de fruits,
étaient purs de toute violence et de toute rapine. Ils étaient aussi purs que
les troupeaux de brebis de Jacob lorsqu’ils remontaient du fleuve de
Yabok ; parmi eux, il n’y avait ni violence ni rapine. Chacune d’entre
<les brebis> ressemblait à l’autre. Elles mettaient à bas des jumeaux, en
tout temps. Et il n’y en avait aucune parmi elles qui n’avorta ou ne fût
stériles.
6
: 7. COMME UNE TRANCHE DE GRENADE EST TA JOUE DERRIERE TON
VOILE.
Dans la demeure
royale des Hasmonéens, ils étaient tous chargés de commandements, tels la
grenade <de ses grains>. Seuls Mattatia, le grands prêtre et son fils
étaient plus justes encore, qu’eux tous en accomplissant avec ardeur, les
commandements et les paroles de la Torah.
6
: 8. IL Y A SOIXANTE REINES ET QUATRE-VINGT CONCUBINES ET
DES JEUNES FILLES SANS NOMBRE.
Lorsque les grecs
se soulevèrent, ils rassemblèrent soixante rois parmi les enfants d’Esaü, vêtus
de cotte de maille et montés sur des chevaux, des cavaliers, et quatre-vingt
chefs parmi les enfants d’Ismaël, montés sur des éléphants, sans compté le
restant des peuples aux dialectes innombrables. Ils désignèrent comme chef
au-dessus d’eux, le roi Alexandre et ils s’en allèrent livrer combat contre
Jérusalem.
6
: 9. UNE SEULE EST MA COLOMBE, MA PARFAITE, ELLE EST
L’UNIQUE DE SA MERE, ELLE EST LA PREFEREE DE CELLE QUI LUI DONNA LE JOUR, LES
FILLES QUI LA VOIENT LA PROCLAMENT HEUREUSE, LES REINES ET LES CONCUBINES FONT
AUSSI SON ELOGE ;
En ce temps là, la
Communauté d’Israël, comparable à une colombe parfaite, servait d’un seul cœur
Son Seigneur. Elle s’accrochait à la Torah et méditait ses paroles, le cœur
intègre. Limpides étaient ses mérites autant que le jour où elle sortit
d’Égypte. Les fils des Hasmonéens, Mattatia et tout le peuple d’Israël
surgirent alors et provoquèrent <les grecs> au combat. Dieu les livra
entre leurs mains. Les habitants des villes, en voyant <cela>, les
acclamèrent ainsi que les rois de la terre et leurs gouverneurs qui leurs
rendirent des hommages.
6
: 10. « QUI EST CELLE-CI QUI SURGIT COMME L’AURORE,
BELLE COMME LA LUNE, RESPLENDISSANTE COMME LE SOLEIL, REDOUTABLE COMME DES
BATAILLONS ? »
Les nations
s’exclamèrent : « »Combien resplendissent les prouesses de ce
peuple à l’aurore ! Ses jeunes hommes sont aussi beaux que la lune !
Et ses mérites sont aussi purs que le soleil ! La crainte <qu’il
suscite> se propage sur tout les habitants de la terre, comme aux temps où
se mouvaient, dans le désert, ses quatre étendards. »
6
: 11. AU JARDIN DES NOYERS JE SUIS DESCENDU, POUR VOIR LES
JEUNES POUSSES DU RAVIN, POUR VOIR SI LA VIGNE BOURGEONNE ET SI LES GRENADIERS
FLEURISSENT.
Le Maître du monde
dit : »Dans le second Temple édifié par Cyrus, J’ai fait résider Ma
Chekhinah, pour voir les bonnes oeuvres de Mon peuple et pour voir si les sages
qui sont comparés à la vigne croîtrons et se multiplieront et si leurs floraisons
seront chargées de bonnes oeuvres comme les grenades <de ses
grains>. »
6
: 12. JE NE SAIS...
Et lorsqu’il fut
révélé à Dieu qu’ils étaient justes et méditaient la Torah, Dieu dit en Sa
parole : « Jamais plus, Je ne les affligerai ni ne les anéantirai !
Mais, Je veillerai à leur faire du bien et à les hausser sur des chars de rois,
grâce aux mérites des justes de cette génération, comparables, par leurs actes
à Abraham leur père.
Chapitre
7
7
: 1. REVIENS, REVIENS CHOULAMMITE, REVIENS, REVIENS, QUE
NOUS TE REGARDIONS ! POURQUOI REGARDEZ-VOUS LA CHOULAMMITE, COMME DANS LA
DANSE A DEUX CAMPS ?
Reviens vers Moi, ô
Communauté d’Israël, reviens à Jérusalem ! Reviens vers la maison de
l’étude de la Torah, reviens pour recevoir la prophétie des prophètes qui
prophétisent au nom de la parole de Dieu ! Et quel profit
<soutirez-vous>, prophètes de mensonge en leurrant le peuple qui est à
Jérusalem, avec vos prophéties ? Sachez que vous prêchez la révolte contre
la parole (le décret) de Dieu, et profanez le camps d’Israël et de
Juda ! »
7
: 2. QU’ILS SONT BEAUX, TES PIEDS DANS <TES>
SANDALES, FILLES DE PRINCE ! LES COURBES DE TES HANCHES SONT COMME DES
COLLIERS, OEUVRE DE MAINS D’ARTISTES.
Salomon, par le
souffle prophétique de Dieu dit : « Que sont beaux les pieds
d’Israël, <chaussés> de sandales écarlates, lorsqu’ils montent pour
paraître devant Dieu, trois fois par an et offrir leurs vœux et leurs dons volontaires !
Que sont magnifiques les enfants issus de leurs flancs, semblables aux rubis
sertis dans la couronne sainte que fabriqua Betsalel, l’habile artisan d’Aaron
le prêtre !
7
: 3. TON NOMBRIL EST UN BASSIN ARRONDI OU LE VIN EPICE NE
SAURAIT MANQUER, TON VENTRE EST UN TAS DE BLE BORDE DE LIS.
La tête de ton
conseil, par son mérite fait subsister le monde entier qui est semblable à
l’embryon qui tire sa substance du nombril des entrailles de sa mère. Elle resplendit
comme la pleine lune, dans la Torah, lorsqu’elle est amenée à statuer sur le
pur et l’impur, l’innocent et le coupable. Les paroles de Torah, dans sa
bouche, jamais ne viennent à manquer, de même que <jamais> ne viendront à
manquer les eaux du grand fleuve sortant de l’Éden. Soixante-dix sages
l’encerclent comme une grange ronde ; leurs trésors se composent de la
dîme sainte, des vœux et des libres offrandes qu’ont agencés pour eux, Esdras
le prêtre, Zorobabel, Josué, Néhémia, Mardochée et Bilschan, les membres de la
grande synagogue qui sont semblables aux roses, afin qu’ils aient la force de
s’abîmer nuit et jour dans la Torah.
7
: 4. TES DEUX SEINS SONT COMME DEUX FAONS, JUMEAUX D’UNE
GAZELLE.
Tes deux sauveurs
qui viendront te délivrer, le Messie fils de David et le Messie fils d’Ephraïm
sont comparables à Moïse et Aaron, les fils de Jocabed qui sont comme deux
faons, jumeaux d’une gazelle.
7
: 5. TON COU EST COMME UNE TOUR D’IVOIRE, TES YEUX SONT LES
PISCINES DE HECHBON, PRES DE LA PORTE DE BAT-RABBIM, TON NEZ EST COMME LA TOUR
DU LIBAN, QUI GUETTE DU COTE DE DAMAS.
Tes scribes sont
emplis de sagesse comme les étangs d’eau. Ils savent <comment> calculer
les embolismes des mois et les années intercalaires ; ce sont eux qui
fixent sur le portique de la maison du grand Sanhédrin, le commencement des
années et le commencement des mois. Le chef de famille de la maison de Juda est
comparable au roi David qui érigea la forteresse de Sion, appelée la tour du
Liban et sur laquelle quiconque se trouvant là, peut dénombrer toutes les tours
de Damas.
7
: 6. TA TETE SUR TOI EST COMME LE CARMEL ET LES FLOTS DE TA
TETE SONT COMME LA POURPRE, UN ROI EST PRIS A LEURS TRESSES.
Le roi qui a été
nommé chef au-dessus de toi, est juste comme le prophète Elie qui a su déployer
son zèle envers le Souverain des cieux, en tuant les prophètes de mensonge sur
le Mont Carmel et en amenant le peuple, la maison d’Israël à craindre Dieu. Et
l’indigent parmi le peuple, qui marche la tête basse, parce qu’ils l’ont dépourvu,
sera dans un temps futur, revêtu de pourpre, comme le fut Daniel, dans la ville
de Babel, Mardochée à Suze <et cela>, grâce aux mérites d’Abraham qui
jadis, consulta le Maître du monde, grâce à la justice d’Isaac qui fut lié par
son père pour être offert en sacrifice et grâce à la générosité de Jacob qui
racla les bâtons pour <les mettre> dans les auges. »
7
: 7. COMME TU ES BELLE ET COMME TU AS D’ATTRAITS, AMOUR,
FILLE DE DELICES !
Le roi Salomon
dit : « Comme tu es belle, Communauté d’Israël, lorsque tu supportes
le joug de mon règne et lorsque je te livre aux tourments à cause des fautes
que tu as commises et que tu les acceptes avec amour et qu’ils te paraissent
comme des délices !
7
: 8. TA TAILLE A TOI RESSEMBLE A UN PALMIER ET TES SEINS A
DES GRAPPES.
Du temps où,
bénissant leurs frères, la maison d’Israël, les prêtres étendaient leurs mains
en prière, leurs cinq doigts s’entrouvraient comme les branches d’un palmier et
leur taille <se dressait> comme le
palmier. Et ton assemblée faisait face aux prêtres, les visages inclinés
vers la terre comme les grappes de raisins. »
7
: 9. J’AI DIT : JE MONTERAI AU PALMIER, J’EN SAISIRAI
LES REGIMES. AH QUE TES SEINS SOIENT COMME LES GRAPPES DE LA VIGNE, L’ODEUR DE
TON HALEINE COMME CELLE DES POMMES,
Dieu dit en Sa
parole : « Je monterai et j’éprouverai Daniel et Je verrai s’il peut
rester ferme dans l’épreuve comme Abraham, qui est comparé à la branche d’un palmier
et qui, dans les dix épreuves, sût demeurer inflexible. J’éprouverai aussi
Hanania, Michaël et Azaria <pour savoir> s’ils sont capables de résister
dans leurs épreuves. Et par le mérite qu’ils acquerront, Je délivrerai le
peuple, la maison d’Israël, semblable aux grappes de raisins. Le renom de
Daniel, Hanania, Michaël et Azaria, sera connu de la terre entière et leur
odeur se répandra comme le parfum des pommes du jardin d’Éden. »
7
: 1O. ET TON PALAIS COMME LE BON VIN ! IL VA DROIT
VERS MON BIEN-AIME, IL COULE SUR LES LEVRES ET LES DENTS.
Daniel et ses
compagnons dirent : « Nous endosserons volontiers, le décret de la
parole de Dieu, comme l’a endossé Abraham notre père, comparable au bon vin
<au vieux vin> ! Nous marcherons sur les sentiers qui sont préparés
devant Lui comme ont marché les prophètes Elie et Elisée par le mérite
desquels, les morts semblables à l’homme endormi, se sont levés ou comme Ezéchiel,
le fils de Buzi le prêtre, par la prophétie duquel les morts qui dormaient dans
la vallée de Doura se sont réveillés ! »
7
: 11. JE SUIS A MON BIEN-AIME ET SUR MOI <SE PORTE>
SON DESIR,
Jérusalem
dit : « Tant que j’ai marché sur le sentier du Souverain du monde, Il
a fait résider Sa Chekhinah en mon sein et sur moi <Il a porté> Son
désir ; mais, lorsque je me suis écartée de Sa voie, Il a retiré Sa
Chekhinah de mon sein et m’a transportée parmi les peuples qui m’ont dominés
comme l’homme domine sa femme. »
7
: 12. VIENS, MON BIEN-AIME, NOUS SORTIRONS DANS LA
CAMPAGNE, NOUS PASSERONS LA NUIT DANS LES VILLAGES.
Lorsque le peuple,
la maison d’Israël fauta, Dieu les bannit dans le pays de Seir, dans la
campagne d’Edom. Alors, la Communauté d’Israël s’écria : « Je T’en
conjures, Souverain du monde entier, reçois la prière que j’adresse devant Toi
du <fin fond> des villes de l’exil et des provinces des
peuples ! »
7
: 13. DE BON MATIN NOUS IRONS AUX VIGNOBLES, NOUS VERRONS
SI LA VIGNE BOURGEONNE, SI LES FLEURS S’ENTROUVRENT, SI LES GRENADIERS
FLEURISSENT ; LA JE TE DONNERAI MON AMOUR.
Les enfants d’Israël
parlèrent les uns avec les autres : « Levons-nous dés l’aurore et
dirigeons nos pas vers la maison de la Synagogue et vers la maison de
l’étude ! Allons consulter le livre de la Torah et voir si le temps de
notre délivrance, <celle> du peuple, de la maison d’Israël, semblable à
la vigne, est arrivé pour qu’ils puissent être rachetés de leur exil !
Interrogeons les sages, <afin de savoir> si le mérite des justes qui
regorgent de commandements est connu de Dieu et si le temps est venu <pour
nous>, de monter à Jérusalem, là-bas, afin de louer le Dieu des cieux et
d’offrir des holocaustes et les présents d’un breuvage pur ! »
7
: 14. LES MANDRAGORES DONNENT LEUR ODEUR ET A NOS PORTES
SONT TOUS LES FRUITS EXQUIS ; LES NOUVEAUX ET LES ANCIENS, JE LES AI, MON
BIEN-AIME GARDES POUR TOI.
Lorsque Dieu
consentira à délivrer Son peuple de l’exil, Il parlera au roi Messie :
« Le temps de l’exil, déjà touche à sa fin et les mérites des justes
répandent devant Moi leur arôme comme le parfum d’un baume ; les sages de
la générations se postent aux portes de l’étude et s’occupent des paroles des
scribes et des paroles de Torah. A présent lève-toi pour recevoir le royaume
que Je t’ai réservé ! »
Chapitre
8
8
: 1. QUE N’ES-TU POUR MOI COMME UN FRERE AYANT SUCE LES
SEINS DE MA MERE ! TE RENCONTRANT DEHORS, JE T’EMBRASSERAIS ET PERSONNE NE
ME MEPRISERAIT.
C’est alors que le
Roi Messie se révélera à la Communauté d’Israël et les enfants d’Israël lui
diront : « Viens, sois pour nous comme un frère ! Montons à
Jérusalem, suçons ensemble les significations de la Torah, comme le nourrisson
qui tête les seins de sa mère ! Car, tant que je fus exilée hors de mon
pays, me souvenant du Nom du Dieu Éminent et livrant mon âme à Sa Divinité,
même les peuples de la terre ne me méprisèrent pas !
8
: 2. JE TE CONDUIRAIS. JE TE FERAIS ENTRER DANS LA MAISON
DE MA MERE, TU M’INTRODUIRAIS ; JE TE FERAIS BOIRE D’UN VIN MELE D’EPICES,
DU JUS DE MES GRENADES.
Je te conduirai, ô
Roi Messie ! Je t’introduirai dans mon Temple et tu m’apprendras à craindre
Dieu et à marcher dans ses voies ; Là, nous participerons au festin du Léviathan,
nous boirons un vin vieux, conservé dans ses raisins depuis le jour où le monde
a été créé ; <et nous boirons le jus> de mes grenades, les fruits
qui ont été préparés pour les justes dans le jardin d’Éden. »
8
: 3. SON <BRAS> GAUCHE EST SOUS MA TETE ET SON BRAS
DROIT M’ETREINT.
La Communauté
d’Israël dira : « Parmi tous les peuples, j’ai été choisie, parce que
j’ai attaché des phylactères sur mon bras gauche et sur ma tête et j’ai fixé la
mezouza au côté droit de ma porte, <à la hauteur> d’un tiers depuis le
linteau, pour que le destructeur n’ait pas le pouvoir de me nuire. »
8
: 4. JE VOUS ADJURE, FILLES DE JERUSALEM :
« OH ! N’EVEILLEZ PAS, OH ! NE REVEILLEZ PAS L’AMOUR AVANT QU’IL
LE VEUILLE ! »
Le Roi Messie
parlera : « Je vous adjure ô mon peuple, la maison d’Israël, ne
défiez pas les peuples de la terre pour sortir de l’exil, ne vous rebellez pas
contre Gog et Magog ! Renoncez-y jusqu’à ce que soient détruits les
peuples qui vont s’abattre sur Jérusalem. Après cela, le Maître du monde se
souviendra de vous et de Son amour pour les justes et Sa volonté sera de vous
délivrer. »
8
: 5. QUI EST CELLE QUI MONTE DU DESERT APPUYEE SUR SON
BIEN-AIME ? SOUS LE POMMIER JE T’AI REVEILLEE, LA T’A ENFANTEE CELLE QUI
T’A DONNE LE JOUR.
Salomon le prophète
a dit : « Lorsque les morts ressusciteront, le Mont des Oliviers se
fendra et tous les morts d’Israël sortiront de ses profondeurs et de même, les
justes qui sont morts en exil ; ils emprunteront la voie des galeries
souterraines et sortiront des fosses du Mont des Oliviers. Par contre, les
impies qui furent morts et enterrés dans la terre d’Israël, en seront rejetés,
comme une pierre lancée <à coup de> gourdin par un homme. Tous les
peuples de la terre se demanderont alors : « Quel est le mérite de ce
peuple qui monte de la terre, par dix mille myriades, comme au jour où il monta
du désert vers la terre d’Israël et se réjouit de l’amour de son seigneur,
comme au jour où il apparut aux pieds du Mont Sinaï pour recevoir la
Torah ? » Sion, qui est la mère d’Israël, enfantera à ce moment là,
ses enfants et Jérusalem recevra les enfants de leur exil. »
8
: 6. METS-MOI COMME UN SCEAU SUR TON COEUR, COMME UN SCEAU
SUR TON BRAS ; CAR L’AMOUR EST FORT COMME LA MORT, LA PASSION CRUELLE
COMME LE SCHEOL ; SES FIEVRES SONT DES FIEVRES DE FEU, UNE FLAMME DE YAH.
Les enfants
d’Israël diront en ce jour, à leur Souverain : « Je t’implore
<seigneur>, place-nous comme le sceau d’une bague, sur Ton cœur, comme le
sceau d’une bague, sur Ton bras, afin que nous ne retournions plus en
exil ! Car fort comme la mort est l’amour de Ta Divinité et puissante
comme la Géhenne est la jalousie des peuples qui nous jalousent. La haine
qu’ils entretiennent contre nous est semblable aux chardons ardents du feu de
la Géhenne que Dieu a créé, le deuxième jour de la création du monde, pour y
brûler ceux qui s’adonnent à l’idolâtrie. »
8
: 7. LES GRANDES EAUX NE PEUVENT ETEINDRE L’AMOUR, NI LES
FLEUVES LE SUBMERGER. SI QUELQU’UN DONNAIT TOUS LES BIENS DE SA MAISON POUR
L’AMOUR, ON N’AURAIT POUR LUI QUE MEPRIS,
Le Maître du monde
dit à Son peuple, la maison d’Israël : « Quand bien même, se
rassembleraient tous les peuples, comparés aux foisonnantes eaux de la mer, ils
ne pourraient éteindre l’amour que Je te porte ! Et quand bien même, se
réuniraient tous les rois de la terre, semblables aux eaux d’un fleuve, qui se
déversent impétueusement, ils ne pourraient t’effacer de la terre ! Et si
quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour acquérir la sagesse, du sein
de l’exil, Je les lui rendrai au double, dans le monde à venir ; tous les
butins qu’ils prendront des camps de Gog lui appartiendront. »
8
: 8. NOUS AVONS UNE PETITE SOEUR QUI N’A PAS ENCORE DE
SEINS ; QUE FERONS-NOUS POUR NOTRE SOEUR, LE JOUR OU L’ON PARLERA
D’ELLE ?
En ce temps là, les
anges du Service se diront les uns aux autres : « Nous avons sur la
terre une nation dont les mérites sont minimes. Elle n’a ni rois, ni chefs pour
<l’inciter> à charger au combat les camps de Gog. Que ferons-nous pour
notre sœur, le jour où les nations se résoudront à d’aller la
combattre ? »
8
: 9. SI ELLE EST UN REMPART, NOUS BATIRONT SUR ELLE UN
COURONNEMENT D’ARGENT ; SI ELLE EST UNE PORTE, NOUS APPLIQUERONS SUR ELLE UNE
PLANCHE DE CEDRE.
Michaël, l’ange
tutélaire d’Israël dira : « Si, tel un rempart, elle résiste au sein
des peuples et donne de l’argent pour acquérir l’unicité du Nom du Maître du
monde, alors, vous et moi, avec leurs scribes, nous l’entourerons d’une couche
d’argent et les peuples n’auront aucun pouvoir de la dominer, comme la vermine
qui n’a pas de prise sur l’argent. Et bien qu’elle soit pauvre en
commandements, nous invoquerons pour elle la générosité de Dieu ; Il se
souviendra en sa faveur, du mérite de la Torah que les enfants méditent et qui
est inscrite sur la table du cœur et qui se dresse contre les peuples comme un
cèdre. »
8
: 10. JE SUIS UN REMPART ET MES SEINS SONT COMME DES
TOURS ; ALORS JE SUIS A SES YEUX COMME CELLE QUI A TROUVE LA PAIX.
La Communauté
d’Israël répondit et dit : « Tel un rempart, je suis forte de paroles
de Torah et mes fils sont robustes comme une tour. » Alors, la Communauté
d’Israël trouvera grâce aux yeux de son Maître et tous les habitants de la
terre aspireront à la paix.
8
: 11. SALOMON AVAIT UNE VIGNE A BAAL-HAMON, IL REMIT LA
VIGNE A DES GARDIENS ; CHACUN, POUR SON FRUIT, LUI APPORTERAIT MILLE
<SICLES> D’ARGENT.
Une nation
semblable à une vigne est l’héritage du Maître du monde, que la paix soit sur
Lui, Il la plaça à Jérusalem et la confia entre les mains des rois de la maison
de David qui la gardèrent comme le fermier qui veille sur sa vigne. Après la
mort du roi Salomon, elle passera aux mains de Roboam, son fils ;
<mais>, viendra Jéroboam, fils de Nabat qui divisera le royaume. Il
s’emparera de dix tribus, selon les mots< proférés> par la bouche de Ahia
de Silo qui était un grand homme.
8
: 12. MA VIGNE A MOI, ELLE EST POUR MOI ; LES MILLES
<SICLES> A TOI, SALOMON ET DEUX CENT AUX GARDIENS DE SON FRUIT !
Lorsque Salomon,
roi d’Israël, entendit la prophétie de Ahia de Silo, il voulut le tuer. Ahia
s’enfuit de devant Salomon et partit en
Égypte. A cet instant, il fut dit par la prophétie, au roi Salomon, qu’il
dominerait tout au long de sa vie sur les dix tribus. Mais, parés sa mort,
Jéroboam, fils de Nabat dominera sur elles, tandis que Roboam, le fils de
Salomon, exercera son règne sue les deux tribus de Juda et Benjamin.
8
: 13. TOI QUI HABITES DANS LES JARDINS, DES COMPAGNONS
PRETENT L’OREILLE A TA VOIX ; FAIS QUE JE L’ENTENDE !
Salomon dit à la
fin de sa prophétie : « Le Souverain du monde dira, à la fin des
jours, à la Communauté d’Israël : » ô toi Communauté d’Israël,
semblable à un petit jardin parmi les nations, < toi > qui résides dans
la maison d’étude avec les compagnons du Sanhédrin et le reste du peuple ;
< toi > qui prête l’oreille à la voix du chef d’école et apprends de sa
bouche ses paroles, la Torah, Laisse-Moi entendre le son de tes mots, lorsque
tu sièges pour innocenter ou condamner et Je t’approuverai dans tout ce que tu
feras ! »
8
: 14. HATE-TOI, MON BIEN-AIME ET SOIS SEMBLABLE A UNE
GAZELLE OU A UN JEUNE FAON SUR LES MONTAGNES DE BAUMIERS.
A ce moment, les
anciens de la Communauté d’Israël diront : « Mon bien-aimé, Maître de
l’univers, fuis cette terre souillée et fais résider Ta Chekhinah dans les hauteurs
célestes ! Aux temps de détresse, tandis que nous prierons devant Toi,
sois semblable à la gazelle qui lorsqu’elle dort < garde > un oeil fermé
et l’autre ouvert ou comme le faon de la biche qui dans sa fuite, regarde en
arrière ! Ainsi Tu nous considéreras et Tu verras notre misère et nos
tourments du haut des cieux jusqu’au jour ou Tu nous désireras, nous délivreras
et nous emporteras sur la Montagne de Jérusalem. Là, les prêtres feront monter
devant Toi l’encens des aromates. »